Petite quand des copines parlaient de leurs prém onitions je formulais le souhait de n’être jamais dans leur cas. J’avais à l’époque un état d’esprit qu’on appellerait aujourd’hui très zen, pourquoi se faire du souci pour demain, si il y a des problèmes on s’en occupera en temps utile. Quel bonheur, je n’étais jamais fâchée contre qui que ce soit car j’estimais que c’était se faire mal à soi-même que d’accumuler des ressentiments. De même que je chantais la chanson de Brassens « au village sans prétention, j’ai mauvaise réputation, qu’je m’démène ou que je reste coi je passe pour un je ne sais quoi. Je ne fais pourtant de tort à personne, en menant mon ch’min de petit bonhomme, en suivant les chemins qui ne mènent pas à Rome ». L’opinion des autres à mon égard ne comptait pas car si je faisais du mal ce n’était qu’à moi-même et donc comme je le pense et le dis encore aujourd’hui, ce que les autres pensent de moi ne me regarde pas. Personne ne pouvait me snober ...
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